Publié dans Société

Interdiction d’entrée des marmites à La Réunion - Toujours aucune expertise malagasy !

Publié le mardi, 15 octobre 2019

Pas de suite ou du moins pour le moment. L’interdiction d’entrée et d’utilisation des marmites « made in Madagascar » et d’autres ustensiles dont les poêles et louches créés à partir du plomb à La Réunion, et cela pour des raisons de santé, n’a pas encore eu l’effet escompté à Madagascar, notamment du côté des autorités. Au lendemain de cette annonce qui faisait suite à une dizaine de prélèvements officiels aléatoires sur des ustensiles de cuisine en aluminium en provenance des fonderies de Madagascar, effectués par les agents de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes du pôle C au sein de la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIECCTE), le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) - par le biais  de la Direction du commerce - a affirmé que l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN)  va effectuer une contre-étude de cette thèse réunionnaise.

Pourtant, jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, aucune une étude scientifique qui va dans ce sens n’a été entreprise. « Notre Direction n’a pas encore songé à procéder à une analyse de ces produits. Ce qui est primordial porte donc sur l’enquête y afférente. Mais cette démarche reste faisable, et cela ne tardera pas à commencer », souligne un responsable auprès de l’INSTN.

Or, pas plus tard que lundi dernier, la Préfecture de Mayotte vient également de mettre en garde les consommateurs et professionnels dans l’utilisation des ustensiles de cuisine et aluminium en provenance des fonderies artisanales de Madagascar. Une presse étrangère a même rapporté qu’à l’instar du préfet de la Réunion, celui de Mayotte a pris un arrêté en date du 10 octobre dernier visant à suspendre l’importation de nos ustensiles de cuisine en aluminium, et demandant le retrait du marché des produits concernés. Il a  été précisé dans  le communiqué officiel que seuls les articles prouvés comme étant conformes à la réglementation en vigueur ou ne présentant aucun danger pour la santé publique ou la sécurité des consommateurs pourront être remis sur le marché. Affaire à suivre !

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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